Le passeur, Lois Lowry, 1993

Genre: Dystopie

Auteur: Lois Lowry, née le 20 mars 1937 à Honolulu à Hawaï, est une écrivaine américaine de livres pour enfants.

Traducteur:Frédérique Pressmann

Thèmes abordés: Société idéale, souvenirs,

Résumé: Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique…

Avis: J’ai bien aimé ce roman. On en apprend beaucoup sur les différences, les inégalités, la vie,…il est philosophique mais sans être « lourd » a lire. On prend conscience en même temps que Jonas des avantages et des inconvénients du monde dans lequel il vit et on se rend compte aussi qu’on a de la chance de vivre dans notre monde, d’avoir des souvenirs et de pouvoir ressentir des émotions. La plume de l’autrice est hyper fluide, le livre se lit vraiment vite et on ne s’ennuie presque pas. Il n’y a pas beaucoup d’actions mais les événements se suivent avec logique et on ne se lasse pas. C’est intéressant de voir comment quelqu’un qui n’a jamais rien connu, se comporte lorsqu’il découvre des choses « normales » pour nous comme les couleurs, la neige, le soleil,… Je conseille vraiment ce livre car il en apprend beaucoup !!

Note: 4/5

Citations:

« Si tout est pareil, on n’a plus le choix. Je veux pouvoir me lever le matin et faire des choix. »

 » Mais maintenant Jonas connaissait la vraie tristesse. Il avait éprouvé du chagrin. Il savait qu’il n’y avait pas de remèdes rapides contre ces émotions là. Elles étaient plus profondes et il n’y avait pas besoin d’en parler. On les sentait, c’est tout. »

Voila ! Bonne lecture à vous si vous décidez de le lire et n’hésitez pas à laissez votre avis ou me poser des questions !